Musée Alpin, Artocène 3ème édition, © Julien Gremaud, 2023
Musée Alpin, Artocène 3ème édition, © Julien Gremaud, 2023
Il y a plusieurs vides.
D’une grande polysémie, ce terme désigne pourtant toujours une forme d’absence, tant d’un point de vue matériel qu’abstrait. Depuis l’Antiquité, le sujet passionne philosophes et physiciens, qui cherchent à définir ce qui n’est pas ou ce qui n’est plus, ou du moins ce qui n’est, pour nous, pas saisissable. Le rapport très fort qui unit « le vide » avec les limites de notre perception en fait depuis toujours un sujet privilégié pour les artistes. C’est que la représentation a souvent un lien avec la fragilité de l’existence, le fait que toute chose étant vouée à disparaître, il en faut pouvoir fixer à temps l’image dans la matière ; de même que certaines oeuvres d’art peuvent apparaître comme une tentative de donner une expression à l’invisible.
L’exposition Le vide comme repère s’intéresse au vide terrestre, qui trouve l’une de ses plus belles manifestations dans un environnement de montagnes, tel que celui de la vallée de Chamonix.
Elle s’organise selon trois volets: le 1er « Verticalité », évoque l’expérience physique de l’ascension, ce qu’elle peut générer en termes d’altération dans la perception du paysage ; le 2 è, « Vertige et Chute », fait référence à la désorientation et à la peur que peuvent provoquer l’altitude et la gravitation ; enfin le 3 è, « L’Espace des possibles » élargit le thème en montrant combien l’absence est révélateur de présence, soit en appréhendant le vide comme cet espace d’extrême densité où les choses peuvent avoir lieu.
Artistes :
Dove Allouche, Joan Ayrton, Marlon de Azambuja, Alice Bandini, Bea Bonafini, Ulla von Brandenburg, Marie Cool Fabio Balducci, Célia Gondol, Pakui Hardware, Theo Krief, Guillaume Leblon, Alexandra Leykauf, Thomas Mailaender, Angelika Markul, Kris Martin, Wilfrid Moser, Rastislav Podoba, Antoine Renard, Clément Richem, Georgia Russell, Dorian Sari, Edgar Sarin, Céline Struger
Diver III, Bea Bonafini, 2018, © Julien Gremaud, Artocène 2023
Acropole, Edgar Sarin, 2017, Godzilla, Theo Krief, 2022 et Poussière, Clément Richem, 2023, © Julien Gremaud, Artocène 2023
Les métamorphoses, Alice Bandini, 2017 et Sunflower_27, Dove Allouche, 2015
There are several voids.
Of great polysemy, this term nevertheless always designates a form of absence, both from a material and abstract point of view. Since Antiquity, the subject has fascinated philosophers and physicists, who seek to define what is not or what is no longer, or at least what is, for us, not graspable. The very strong relationship that unites “emptiness” with the limits of our perception has always made it a privileged subject for artists. This is because representation often has a link with the fragility of existence, the fact that everything being doomed to disappear, it is necessary to be able to fix the image in matter in time; just as certain works of art can appear as an attempt to give expression to the invisible.
The exhibition Horizon of the Void focuses on the void(s) through the earth, which finds one of its most beautiful manifestations in a mountain environment, such as that of the Chamonix valley.
It is organized according to three parts: the first, “Verticality”, evoking the physical experience of the ascent, what it can generate in terms of alteration in the perception of the landscape; the second, “Vertigo and Fall”, refering to the disorientation and fear that altitude and gravity can cause; finally the third, “The Space of Possibilities” expanding the theme by showing how much absence reveals presence, or by apprehending the void as this space of extreme density where things can take place.
Artists :
Dove Allouche, Joan Ayrton, Marlon de Azambuja, Alice Bandini, Bea Bonafini, Ulla von Brandenburg, Marie Cool Fabio Balducci, Célia Gondol, Pakui Hardware, Theo Krief, Guillaume Leblon, Alexandra Leykauf, Thomas Mailaender, Angelika Markul, Kris Martin, Wilfrid Moser, Rastislav Podoba, Antoine Renard, Clément Richem, Georgia Russell, Dorian Sari, Edgar Sarin, Céline Struger
Marella, Angelika Markul, 2020, © Julien Gremaud, Artocène 2023
In Praise of Shadows, Céline Struger, 2019 et Diver III, Bea Bonafini, 2018 © Julien Gremaud, Artocène 2023
Musée Alpin, Artocène 3ème édition, © Julien Gremaud, 2023
Il y a plusieurs vides.
D’une grande polysémie, ce terme désigne pourtant toujours une forme d’absence, tant d’un point de vue matériel qu’abstrait. Depuis l’Antiquité, le sujet passionne philosophes et physiciens, qui cherchent à définir ce qui n’est pas ou ce qui n’est plus, ou du moins ce qui n’est, pour nous, pas saisissable. Le rapport très fort qui unit « le vide » avec les limites de notre perception en fait depuis toujours un sujet privilégié pour les artistes. C’est que la représentation a souvent un lien avec la fragilité de l’existence, le fait que toute chose étant vouée à disparaître, il en faut pouvoir fixer à temps l’image dans la matière ; de même que certaines oeuvres d’art peuvent apparaître comme une tentative de donner une expression à l’invisible.
L’exposition Le vide comme repère s’intéresse au vide terrestre, qui trouve l’une de ses plus belles manifestations dans un environnement de montagnes, tel que celui de la vallée de Chamonix.
Elle s’organise selon trois volets: le 1er « Verticalité », évoque l’expérience physique de l’ascension, ce qu’elle peut générer en termes d’altération dans la perception du paysage ; le 2 è, « Vertige et Chute », fait référence à la désorientation et à la peur que peuvent provoquer l’altitude et la gravitation ; enfin le 3 è, « L’Espace des possibles » élargit le thème en montrant combien l’absence est révélateur de présence, soit en appréhendant le vide comme cet espace d’extrême densité où les choses peuvent avoir lieu.
Artistes :
Dove Allouche, Joan Ayrton, Marlon de Azambuja, Alice Bandini, Bea Bonafini, Ulla von Brandenburg, Marie Cool Fabio Balducci, Célia Gondol, Pakui Hardware, Theo Krief, Guillaume Leblon, Alexandra Leykauf, Thomas Mailaender, Angelika Markul, Kris Martin, Wilfrid Moser, Rastislav Podoba, Antoine Renard, Clément Richem, Georgia Russell, Dorian Sari, Edgar Sarin, Céline Struger
Diver III, Bea Bonafini, 2018, © Julien Gremaud, Artocène 2023
Acropole, Edgar Sarin, 2017, Godzilla, Theo Krief, 2022 et Poussière, Clément Richem, 2023, © Julien Gremaud, Artocène 2023
Les métamorphoses, Alice Bandini, 2017 et Sunflower_27, Dove Allouche, 2015
There are several voids.
Of great polysemy, this term nevertheless always designates a form of absence, both from a material and abstract point of view. Since Antiquity, the subject has fascinated philosophers and physicists, who seek to define what is not or what is no longer, or at least what is, for us, not graspable. The very strong relationship that unites “emptiness” with the limits of our perception has always made it a privileged subject for artists. This is because representation often has a link with the fragility of existence, the fact that everything being doomed to disappear, it is necessary to be able to fix the image in matter in time; just as certain works of art can appear as an attempt to give expression to the invisible.
The exhibition Horizon of the Void focuses on the void(s) through the earth, which finds one of its most beautiful manifestations in a mountain environment, such as that of the Chamonix valley.
It is organized according to three parts: the first, “Verticality”, evoking the physical experience of the ascent, what it can generate in terms of alteration in the perception of the landscape; the second, “Vertigo and Fall”, refering to the disorientation and fear that altitude and gravity can cause; finally the third, “The Space of Possibilities” expanding the theme by showing how much absence reveals presence, or by apprehending the void as this space of extreme density where things can take place.
Artists :
Dove Allouche, Joan Ayrton, Marlon de Azambuja, Alice Bandini, Bea Bonafini, Ulla von Brandenburg, Marie Cool Fabio Balducci, Célia Gondol, Pakui Hardware, Theo Krief, Guillaume Leblon, Alexandra Leykauf, Thomas Mailaender, Angelika Markul, Kris Martin, Wilfrid Moser, Rastislav Podoba, Antoine Renard, Clément Richem, Georgia Russell, Dorian Sari, Edgar Sarin, Céline Struger
Marella, Angelika Markul, 2020, © Julien Gremaud, Artocène 2023
In Praise of Shadows, Céline Struger, 2019 et Diver III, Bea Bonafini, 2018 © Julien Gremaud, Artocène 2023